Voici les paroles d'une chanson que l'on fredonne
dans les tavernes d'amakna les soirs d'automnes.
Je vous demande pardon,
j'en ai perdu la partition...
Aux rives de la Kawaii
En Amakna y avaient trois frères qui avaient parcourus les terres.
Ils parlaient au sujet d’une rivière, tranquilles, devant une bière.
Faut-il ou non que j’aille aux rives de la Kawaii ?
Entre le château du Roi et la côte d’Asse.
Faut-il ou non que j’aille aux rives de la Kawaii ?
Quelle raison pour y user mes godasses ?
L’aîné était fier aventurier ; Il aimait les donjons, les batailles.
L’aîné était fier aventurier ; Par-dessus tout, il adorait foncer.
Hélas ! Je peux ranger mon Epée de boisaille !
Sur les berges, y a guerre que quelques crustacés.
Ca vaut rien ces bêtes, à peine bons à tabasser.
Hélas ! Faut pas que j’aille aux rives de la Kawaii !
Le cadet avait un rude métier ; bon récolteur, tous les jours au travail.
Le cadet avait un rude métier ; certains disent qu’il tenait d’un ours.
Hélas ! Ni minerai, ni fleur, ni bois, ni paille !
Tout du long, de l’embouchure à la source,
Pas moyen d’y glaner la moindre ressource.
Hélas ! Faut pas que j’aille aux rives de la Kawaii !
Le benjamin était filou futé ; en secret, il gardait sa trouvaille.
Le benjamin était filou futé ; il envisageait devenir prince.
Youpi ! Avec les parchos, j’ai trouvé la faille !
Faut amener les champis d’autres provinces,
Puis tataner les crabes ; n’en garder que les pinces
Youpi ! Il faut que j’aille aux rives de la Kawaii !
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PS : je passe sous silence la version paillarde (des enfants nous lisent peut-être)