Les Mots de Jouvence
Regarde sur la berge, mon fils, entre les herbes
Il est des corps fânés sans ailes et sans murmures
Vois... Ils sont gorgés de souffre et de saumure
Ils sont flétris, usés, difformes et imberbes
Eveillés, paraît-il, à des rêves amers
Rendus fous du désir de dispenser les heures
En fuyant ils voyagent, la main fermée sur leur
Kimono d'été pâle où plisse la lumière
As-tu vu comme ils sont recroquevillés comme
Wassingues délavées, comme sources taries...
Attifés de mensonges et trompant leur dépit
Ils fuient la solitude et le regard des hommes
Ils sont désenvoûtés, maquillés et ternis.
[hrp] "[...] en lieu et place de l'appréciation d'une beauté plus mature." (Wikipédia) [/hrp]