Comme une holorge dont les aiguilles ne pourraient s'arreter,
Le flot si pur de ton âme s'écoule sans jamais se reposer,
Comme une bien aimée qui de son amour entoure son preu chavalier,
Toi tu enveloppes de tes bras le chateau de ton Roi bien Aimé.
Chaque jour, chaque minute, chaque seconde et cela pour l'eternité,
tu nous fait partager ta voix par le tintement de tes flots mesurés,
Tu nous montre grâce au soleil miroitant ta belle chevelure dorée,
Ô toi la plus belle compagne de notre Dame Nature adorée.
Quand notre Roi vient te voir en privé, ce n'est pas simplement pour te regarder,
Mais plutot pour venir te redemander, te lui renvoyer son reflet selon ton idée.
Car si de toutes les louanges qu'il peut écouter, les tiennes sont les plus aimées
C'est parce qu'il ne peux imaginer, ne plus jamais pouvoir venir te magnifier.
Il repart alors le coeur léger, comme si tu avais enlevé en lui toutes ses difficultés,
Mais au fond de lui il ne peux que penser, à revenir plonger dans tes yeux satinés.
Le cours de la vie ne cesse pas de s'arreter, comme deux amants qui seraient condamnés,
A ne pouvoir vivre que forcement séparés, Comme la Flamme et l'eau ne peuvent se meler.
SanDoKa[Hecate]