Kawaii éh! c'est trop dur, et voler...[likimeiya, Raval]

Lorsque que l’oie croit faire Loi, alors elle se noie.
Elle qui si souvent pond, n’a jamais pu le pont chercher !
Cette oie qui, de si et de la…et du sol, faisait entendre sa voix,
N’a jamais pu, ici ou là, la voie trouver.

Tel est prix pour qui croyait pondre… un bœuf dans un coin coin.
Si par la rivière tes pas te mènent, arrête toi et dis « Amen ».
Car de l’oie noyée ne reste que les palmes, non pas les fruits : les mains.
Deux en l’air, peu amènes, le flot est mou et les oies, os, traînent.

Mais rien n’est perdu, car la Vie s’occupe des Morts.
Les Corbacs passants pourront croasser à souhait.
Pas de quoi en faire tout un fromage, on aurait tort,
Car du jeu de l’oie il n’en reste que les pieds.

Mais la rivière quoi que brutale est généreuse.
A manger pour les Corbacs et les poissons,
Quoi que la provenance en soit douteuse !
Car de tout Amakna, jamais a-t-on ouie d’une oie le son !

Jamais plus on ne voit l’oie voyager.
Mais déjà une seule fois y avez-vous songé ?
Invisible est de bon aloi pour l’oie ou son jars.
Leur présence à Amakna jamais n’a fait phare.

Oyez, sur leurs nénuphars, les grenouilles chantant : « coac »
La vie de l’oie qui eut un couac,
Dorénavant elle se tient coite et plus jamais ne dira « aie ».
C’est ainsi qu’il en est, sur le cours de la rivière K(a)waii